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Grande pauvreté

Un constat

La pauvreté accentue le risque d’isolement. Selon la Fondation de France, 18 % des personnes déclarant des revenus inférieurs à 1 000 euros par mois sont en situation d’isolement objectif (contre 9 % dans l’ensemble de la population). 67 % d’entre elles vivent seules (contre 26 % en moyenne). Elles sont aussi deux fois plus nombreuses qu’en moyenne à avoir connu un divorce et une séparation.

Hommes, femmes, jeunes, moins jeunes… S’il n’existe pas de profil type de la personne sans domicile fixe (SDF), tous ont en revanche connu un parcours difficile (rupture familiale, problèmes financiers, perte d’emploi, stigmatisations…) les ayant menés à la rue. Victimes d’exclusion, de solitude, de perte de repères… les SDF ont plus que d’autres besoin d’aide et d’attention. 85 % d’entre eux déclarent souffrir de l'ignorance et du rejet des passants (association Entourage).

Le mal-logement des familles précaires peut générer des pathologies physiques et psychologies sur les plus fragiles au premier rang desquels figurent les enfants. Selon les dernières estimations, 800 000 d’entre eux sont victimes du mal-logement en France. (Fondation de France).

Des solutions

L’aide aux sans-abri peut prendre différentes formes : maraudes, aide administrative, accès aux soins et au logement, accompagnement vers la réinsertion…

Redonner dignité et confiance aux personnes touchées par la grande pauvreté commence par un regard bienveillant, une oreille attentive. 92 % des personnes qui demandent une aide alimentaire auraient besoin d’écoute.

L'accès à un logement personnel est la condition préalable à toute démarche d'insertion

Association Toit à Moi