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Ruptures familiales

Un constat

L’éclatement des configurations familiales et la perte des repères éducatifs complexifient le rôle de parent. Les nouvelles familles sont souvent plus vulnérables sur un plan économique. Le divorce, les pensions, le fait d’élever seul un enfant (dans 85 % des cas, il s’agit de la mère), pèsent lourd dans le budget. Ces situations s’accompagnent de risques familiaux plus importants qui se transforment eux-mêmes en risques sociaux.

50 % des parents jugent qu’élever ses enfants est difficile. Trop souvent, le parent en difficulté s’isole dans sa souffrance. Il redoute le regard d’autrui et se juge faible ou anormal, s’imaginant que les autres parents parviennent à accomplir ce que lui-même n’arrive pas à réaliser.

La confrontation avec un grave accident de vie ou un deuil impactent profondément l’équilibre familial et peuvent aussi conduire à des situations d’isolement. L’enfant et l’adolescent choisissent de garder pour eux leur souffrance pour ne pas déstabiliser leur entourage proche. Les parents se trouvent démunis : comment vivre leur deuil tout en protégeant leurs enfants de cette épreuve ? Comment trouver l’énergie nécessaire pour conserver leur rôle éducatif ?L’aide à la parentalité reconnaît la pluralité des modèles familiaux et vise à conforter les parents dans leur rôle, à valoriser leur potentiel tout en les dissuadant de vouloir tout contrôler et de se culpabiliser dès qu’une difficulté surgit.

Des solutions

Le soutien à la parentalité regroupe toute forme d’aide ou d’intervention, émanant des pouvoirs publics et des associations mandatées, visant à accompagner/aider les parents à éduquer leurs enfants et à subvenir à l’ensemble de leurs besoins éducatifs, affectifs, scolaires, culturels, sociaux et sanitaires.

La famille est le premier rempart contre les phénomènes d’isolement et le premier lieu où s’initie et se vit la solidarité́ interpersonnelle dans notre société. 

Conseil économique, social et environnemental (Cese), rapport 2017